définition du genre romanesque
1. Le roman : un genre difficile à définir
a) Définition du dictionnaire Robert (sens moderne)
Roman : « œuvre d’imagination en prose, assez longue, qui présente et fait vivre dans un milieu des personnages donnés comme réels, nous fait connaître leur psychologie, leur destin, leurs aventures… ». Cette définition insiste sur l’aspect réaliste du roman.
b) Définition comparative
Le roman se distingue
- du conte par le refus du merveilleux, le souci de vraisemblance et une forme plus développée.
- de la nouvelle par sa forme plus longue et l’inscription du récit dans la durée. Mais la frontière n’est pas toujours facile à tracer : doit-on considérer L’Ingénu de Voltaire comme un roman, un conte ou une nouvelle ?
- de l’autobiographie par son côté fictif. Cependant certains romans se rapprochent de l’autobiographie par les références importantes au vécu de l’auteur. Ces romans sont dits autobiographiques, c'est le cas de L’Enfant de Jules Vallès.
- de la poésie par sa forme en prose. Toutefois certains romans, dits poétiques, se rapprochent de la poésie par leur écriture lyrique, comme Nadja de Breton.
- du théâtre dans la mesure où il n’est pas destiné à être mis en scène. Mais le roman dramatique au XIXe siècle se rapproche beaucoup du genre théâtral.
- du conte par le refus du merveilleux, le souci de vraisemblance et une forme plus développée.
- de la nouvelle par sa forme plus longue et l’inscription du récit dans la durée. Mais la frontière n’est pas toujours facile à tracer : doit-on considérer L’Ingénu de Voltaire comme un roman, un conte ou une nouvelle ?
- de l’autobiographie par son côté fictif. Cependant certains romans se rapprochent de l’autobiographie par les références importantes au vécu de l’auteur. Ces romans sont dits autobiographiques, c'est le cas de L’Enfant de Jules Vallès.
- de la poésie par sa forme en prose. Toutefois certains romans, dits poétiques, se rapprochent de la poésie par leur écriture lyrique, comme Nadja de Breton.
- du théâtre dans la mesure où il n’est pas destiné à être mis en scène. Mais le roman dramatique au XIXe siècle se rapproche beaucoup du genre théâtral.
c) Les critères essentiels du roman
On peut donc dire que le roman se caractérise par
- la prose : si les premiers romans étaient en vers, la prose deviendra dès le XIVe siècle, le trait distinctif des romans.
- la fiction : le roman propose un récit fictif où les personnages évoluent dans un cadre et un lieu donnés. La fiction est tantôt caractérisée par son idéalisme (ce qui explique la condamnation du genre romanesque : les lectures d’Emma Bovary au couvent sont jugées dangereuses car elles lui donnent une vision idéalisée et fausse de la vie), tantôt par son réalisme.
- la prose : si les premiers romans étaient en vers, la prose deviendra dès le XIVe siècle, le trait distinctif des romans.
- la fiction : le roman propose un récit fictif où les personnages évoluent dans un cadre et un lieu donnés. La fiction est tantôt caractérisée par son idéalisme (ce qui explique la condamnation du genre romanesque : les lectures d’Emma Bovary au couvent sont jugées dangereuses car elles lui donnent une vision idéalisée et fausse de la vie), tantôt par son réalisme.
2. Le roman : un genre ouvert
a) L’absence de règles canoniques (canon : normes, règles)
Une des caractéristiques du roman est son absence de règles canoniques. En effet, Aristote ne parle pas du roman dans sa Poétique et nous n’avons pas pour le roman d’approche théorique, semblable à celle de Boileau pour la poésie. Certains romanciers proposent dans leur préface une réflexion sur la théorie romanesque (Maupassant et sa préface de Pierre et Jean, par exemple).
b) Un genre qui ne cesse de réfléchir sur lui-même
Le roman est souvent présenté comme un genre bâtard qui ne cesse de réfléchir sur lui même et ses origines. De nombreux romanciers proposent ainsi, dans leurs romans, une réflexion sur le genre, à travers ce que l’on appelle une mise en abyme.
- Diderot, dans Jacques le Fataliste, s’interroge sur le roman qu’il est en train d’écrire.
- Gide, dans Les Faux- Monnayeurs, met en scène un personnage qui réfléchit au roman qu’il va écrire, intitulé également Les Faux- Monnayeurs.
- Diderot, dans Jacques le Fataliste, s’interroge sur le roman qu’il est en train d’écrire.
- Gide, dans Les Faux- Monnayeurs, met en scène un personnage qui réfléchit au roman qu’il va écrire, intitulé également Les Faux- Monnayeurs.
L ‘essentiel
Une des caractéristiques du roman est justement d’être un genre ouvert et non codifié qui ne cesse de réfléchir sur lui-même. Cette absence de formes fixes explique aussi le succès et la vitalité du genre.
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