COURT RÉSUMÉ
Leçon I : l’apparition du fabliau
On compte environ cent soixante fabliaux, composés de la fin du XIIe au milieu du XIVe siècle. Beaucoup de ces textes se situent dans la France du Nord (la Picardie), mais aussi le Centre (Champagne, Orléanais) et la Normandie.
Les fabliaux apparaissent à un moment où les villes se développent. La population y est très variée (artisans, marchands, bourgeois, paysans... ). C’est une période de paix et de prospérité.
La multiplication des foires favorise la diffusion de ces récits racontés en public par des jongleurs qui allaient de foire en foire ou de château en château.
Le jongleur a pour objectif de divertir. Le mot « jongleur » est issu du latin joculator, de jocus signifiant « plaisanterie ».
Les fabliaux apparaissent à un moment où les villes se développent. La population y est très variée (artisans, marchands, bourgeois, paysans... ). C’est une période de paix et de prospérité.
La multiplication des foires favorise la diffusion de ces récits racontés en public par des jongleurs qui allaient de foire en foire ou de château en château.
Le jongleur a pour objectif de divertir. Le mot « jongleur » est issu du latin joculator, de jocus signifiant « plaisanterie ».
Leçon II : définition du fabliau
Le fabliau est un diminutif picard du mot fable (du latin fabula « récit », « histoire »).
Malgré la grande diversité des textes, on peut ainsi définir le fabliau :
Le récit a généralement pour cadre un quotidien représenté de manière réaliste. C'est la vie de tous les jours - celle du Moyen Âge - qui est mise en récit.
Les personnages sont des types rapidement esquissés et peu caractérisés. Ils représentent un statut social (le bourgeois, le vilain, la femme, le prêtre, le riche commerçant...).
Le fabliau se termine par une moralité, ce qui le rapproche d'un autre genre voisin, la fable.
Enfin, le fabliau est en vers (octosyllabes à rimes plates).
Les personnages sont des types rapidement esquissés et peu caractérisés. Ils représentent un statut social (le bourgeois, le vilain, la femme, le prêtre, le riche commerçant...).
Le fabliau se termine par une moralité, ce qui le rapproche d'un autre genre voisin, la fable.
Enfin, le fabliau est en vers (octosyllabes à rimes plates).
Leçon III : le comique du fabliau
On trouve dans le fabliau un comique satirique (1).
Comique parce que le texte provoque le rire, satirique parce que le texte dénonce par le ridicule les travers, les défauts attribués à des types sociaux (les gens d'Église ou les bourgeois accusés de cupidité, les paysans accusés de bêtise ou de naïveté, etc.).
Comique parce que le texte provoque le rire, satirique parce que le texte dénonce par le ridicule les travers, les défauts attribués à des types sociaux (les gens d'Église ou les bourgeois accusés de cupidité, les paysans accusés de bêtise ou de naïveté, etc.).
Le fabliau provoque un rire libérateur, qui évoque les difficultés de la vie quotidienne (l’argent, la relation homme-femme ou vilain-bourgeois...). On peut alors librement, dans une société très inégalitaires, se moquer des prêtres, des seigneurs, des chevaliers...
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